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Echange de courriers entre l'ESJ et Mme M

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Saisine de la HALDE

Soutiens

Intervention de Mme M au colloque organisé par le CIEMI (centre d'information et d'étude sur les migrations)

Le financement. A qui profite la diversité?

Enquête sur le financement de l'ESJ

La diversité vue par Radio France et l'ESJ

 

 SOUTIENS

Je soussigné Maurice Gruau, prêtre catholique retraité, ex-enseignant à Paris 7 (Denis Diderot) déclare soutenir Nadia M que je connais depuis longtemps et dont j'atteste la droiture. Fait à Paris le mercredi 28 mars 2007. Maurice Gruau, prêtre catholique retraité, ex-enseignant à Paris 7

 

Je me joins à cette solidarité de valeur pour que Nadia puisse continuer sa formation sans " ombre " et que d'autres ne rencontrent à l'avenir ces drôles de problèmes!!! Un combat d'aujourd'hui et de demain. Courage!
Amina Yagoubi Sociologue

 

Je soussigné Yannig Coraud membre du "Sindicat Labourerien Breizh" habitant Saint Nazaire de Bretagne signe la pétition de soutien à Nadia.
Fier d'être communautariste et de défendre tous les Peuples d'Europe et du Monde je rejete cette france une, indivisible et monolingue, cette république de faux culs, de socio-nationalistes de toutes confessions...
Vive la diversité
Vives toutes les langues
Vives tous les peuples sans état-nation
Yannig Coraud, ancien conseiller municipal de Saint Nazaire de Bretagne

 

Je soutiens pleinement Nadia Mm qui fut l'une de mes plus brillantes étudiantes dans le DESS de Traduction Littéraire dont elle a suivi la formation à l'Université Marc Bloch de Strasbourg. Son sens de la justice et son éthique personnelle, sa lucidité critique font d'elle une personnalité forte qui ne méritait probablement en rien le traitement inique qu'elle a subi.
Pascal Maillard. Professeur Agrégé à l'Université Marc Bloch de Strasbourg

 

"Trop critique", "trop militante": voilà qui me rappelle mes années de CFJ où ces deux adjectifs étaient utilisés, justement, comme des critiques. Plutôt qu'une superficielle "diversité" d'origines ethniques, on pourrait souhaiter que les écoles de journalisme, et à leur suite les médias, s'enorgueillissent d'une diversité de regards, de pratiques, plutôt que de se réfugier derrière une fausse neutralité qui impose comme modèle un journaliste lisse et plat, supposément "objectif" parce qu'il serait sans aspérité, sans révolte, et accepterait l'ordre du monde.
François Ruffin, auteur de "Les petits Soldats du Journalisme", reporter à Là-bas si j'y suis (France Inter)

 

Le traitement qu'a subi Nadia M est le révélateur de cette volonté de museler une frange de la société qui dérange car refusant l'invisibilité ou les discours préfabriqués. La France est diverse et est acculée à le reconnaître un jour ou l'autre, non pas dans les faux-semblants ou les mesurettes faisant figure de miroir aux alouettes. Car les citoyens encore trop souvent regardés comme des "sous citoyens" sont de plus en plus mobilisés pour une réelle égalité de traitement et contre la relégation programmée.
Chamous

Je soutiens votre combat face à l'iniquité dont vous êtes victime. Contre la démocratie des mots et la République formelle, vous n'êtes pas seule. Maurice Papon a eu plus de chance que vous. Courage.
Patrick (de Belgique)

Diversité ou docilité ?

Paris, le 19/03/07

Nadia M est une des jeunes sélectionnés par Radio France en octobre 2005 pour bénéficier d’un contrat en alternance de 24 mois au titre de la « diversité culturelle et sociale » dans les rédactions. Elle a été renvoyée de façon injuste de l’ESJ Montpellier l’été dernier. Radio France a depuis suspendu son contrat, au motif qu'elle n'avait plus d’organisme de formation. Une situation à la fois ubuesque et dramatique qui dure depuis des mois.

Nadia M avait démissionné de sa fonction de professeur diplômé d’Allemand pour devenir journaliste. Elle pensait, dans son nouveau métier, pouvoir exercer un esprit critique, un refus du formatage et de la docilité. A l'ESJ-Montpellier, elle a rencontré, au contraire, une impossibilité d'être à la fois journaliste et citoyenne, des reproches y compris pour son engagement passé et la signature d’une pétition pour l’égalité… Et finalement une exclusion ! Il faut dire que Nadia n'est pas femme à faire profil bas en attendant un éventuel recrutement.
Le 31 juillet 2006, lors d'un conseil de discipline qui n'en était pas vraiment un et composé sans aucune expression de la défense, il lui a été fait grief d'une non restitution tout à fait ponctuelle d'un exercice, de la présence d'une tierce personne comme témoin lors d'un entretien et d'une remise en cause des méthodes pédagogiques.
L'éviction qui a suivi est à la fois disproportionnée et illégale. Les avocats de Nadia M vont prochainement la dénoncer devant le tribunal des Prud'hommes de Montpellier.

Et Radio-France dans tout ça ?
La direction de la société est également visée par la procédure. Alors que Nadia M effectuait son travail à la rédaction de France Bleu Hérault sans problème notable, Radio France a suivi l'ESJ. La direction du travail de l'Hérault a demandé à Radio France de lui trouver un autre organisme de formation. Situation laissée pourtant sans suite par la société. Une réaction irresponsable et injuste !
La façon dont est traitée Nadia jette un doute grave sur la « promotion de la diversité culturelle et sociale » dont se vante le PDG Jean-Paul Cluzel.
Nous ne voulons pas croire que Radio France recherche des journalistes dociles,  soumis et formatés.

Le SNJ-CGT demande que Radio France permette à Nadia M de terminer sa formation et de reprendre son contrat, pour qu’elle puisse exercer le métier qu’elle a choisi sans le poids d’une exclusion injuste.

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